Je sais, je ne suis pas un narrateur né et encore moins un écrivain mais j’avais envie depuis longtemps d’écrire quelque chose sur ce village qui pour moi compte énormément. Je compte également sur vous qui, je vous en remercie par avance, prendrez un peu de votre temps pour me lire et surtout participer par vos messages ou témoignages à la vie et développement de ce blog.
Je vais donc essayer de parler de Saint Geyrac tel que je l’ai connu. Il est vrai que nombre de gens n’aiment pas les retours en arrière mais parfois, ils sont nécessaires pour que tout le monde comprenne bien ce qu’était la vie d’avant dans nos villages.
Je disais donc que j’ai connu Saint Geyrac il y a maintenant 53 ans (honte à moi je suis né en ville à Périgueux) et d’aussi loin que je me rappelle, tous les souvenirs qui sont encore gravés dans ma mémoire, me ramènent à penser à tous ces gens qui disparus aujourd’hui me manquent beaucoup car, ils étaient les acteurs ayant chacun un rôle très important dans la vie du village.
Je ne les citeraient pas, mais il faut savoir et cela paraîtra peut être étrange à ceux qui ne connaisse St Geyrac que depuis peu de temps que contrairement à ce jour, le bourg comptait deux épiceries dont une qui faisait bureau de tabac, une boulangerie, un bureau de poste avec un facteur, un maréchal Ferrand, un petit café, une école avec cantine et une église ou il y avait une messe tous les dimanches. Il faut également citer le menuisier qui lors des décès faisait les cercueils et menait le cheval qui tirait le corbillard.
Alors vous voyez Saint Geyrac était un petit bourg mais avec tout ce qui permettait à ces habitants de vivre à peu prés agréablement, sans avoir à faire de grands déplacements comme c’est obligatoire à ce jour s’ils veulent un temps soit peu se nourrir.
Je garde un très bon souvenir de toutes ces personnes même, pour certaines, des anecdotes sont encore présentes, j’essaierai de vous les raconter un de ces jours.
De cela, il faut retenir qu’en ce temps là, les gens n’avaient peut être pas tout ce que nous avons aujourd’hui mais ils savaient accommoder leur vie avec ce qu’ils possédaient. De fait, ils étaient beaucoup plus proches les uns des autres et ils se rencontraient beaucoup plus qu’a ce jour.
De même, le modernisme n’étant pas encore arrivé complètement, une certaine entraide régnait ce qui évitait nombre de conflits. Il a fallut la tempête de 99 pour retrouver un petit peu cette solidarité disparue et le rapprochement des gens.
Je vais arrêter là pour ce premier contact mais j’ai encore beaucoup de choses, souvenirs ou anecdotes en tête. J’espère qu’un jour je pourrai mettre tout cela sur papier et vous faire participer.
................/....................
